Outre le soleil et la luminosité, la pluie, la direction et la force du vent, sont des facteurs déterminants dans le comportement et l’activité du carnassier recherché.
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Le vent du Nord, en provenance de « l’autoroute de sibérie », est généralement froid et sec, et provoque un abaissement de la température, contribuant à une baisse singulière de l’activité du poisson. Tandis que les vents du Sud et de l’Ouest sont plus doux, présageant souvent d’un début de précipitations, sont préférables, car ils n’altèrent en rien l’entrain du carnassier.
Les modifications trop brutales de changement de direction des vents créent une rupture de température, et ralentis l’ardeur de l’espèce piscicole. C’est d’autant plus vrai s’il s’agit d’un changement d’orientation dans le sens Ouest ou Sud/Nord. Soyez patient en action de pêche et peignez avec circonspection tous les postes, tout en effectuant une phase de récupération au ralenti. Lenteur, lenteur…!!.
En outre, le vent joue un rôle similaire au courant, essentiellement en milieux clos (étangs, ballastières, lacs de barrages…), car la surface de l’eau fouettée par le vent génère les vagues, qui véhiculent la nourriture terrestre (insectes: sauterelles, fourmis,….) ou en suspension dans l’eau (larves, phytoplancton, zooplancton), vers la rive faisant face aux vents, La couleur de l’eau à proximité de cette rive est souvent plus teintée qu’ailleurs, à cause des particules de terres qui se détachent de la berge sous l’action des vagues qui viennent s’épuiser sur la rive. Particules riches en aliments (vers et autre invertébrés….). La blanchaille sera postée de ce côté du plan d’eau, pour profiter pleinement de cette manne providentielle. Et, généralement les carnassiers ne sont pas loin. Les vagues, ainsi crééent entraine un brasage de l’eau, opportun l’été par fortes chaleur, qui accroît l’oxygénation de l’eau, et rend les poissons plus actifs.
Enfin, les vagues constituent un écran mettant le pêcheur à l’abri de la vue du poisson. La transparence de l’eau est amoindrie par cet effet de floue à la surface de l’élément. Le vent forme aussi, un phénomène bien connu des pêcheurs à la mouche « les couloirs de vent ». Celui ci est constitué par le fait du passage de vent entre 2 obstacles situés le long de la berge. Nous avons donc un passage de vent, qui traverse le plan d’eau dans toutes sa longueur, transportant ainsi un excédent alimentaire, propice aux poissons fourrages. Trouver ces couloirs, et pêcher les abords de ceux-ci, zones situées entre la partie calme et la partie venteuse du plan d’eau, ou se situe généralement le poisson fourrage, est bien souvent un gage de réussite.
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