THEMES DEVELOPPES:
– pêche en linéaire : animation de base, 1° 2° 3° animation.
– pêche à la verticale.
– pêche en diagonale.
– pêche techtonik.
Le pêcheur doit posséder une grande qualité : la polyvalence des techniques quelle que soit l’importance des conditions.
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ACTIONS DE PECHE POUR LE SANDRE :
Désormais, le pêcheur de sandre doit maîtriser un maximum d’actions différentes pour pouvoir s’adapter au poste prospectés, mais aussi à l’humeur très changeante de ce poisson !.
Pour avoir une animation qui fonctionne pensez au réalisme de celle-ci avant tout. Evitez les effets trop rapides ou étranges, restez (smooth) calme doux avant tout. Les animations subtiles utilisées permettent de comprendre de quelle façon il faut pêcher, comment passer à l’étape suivante etc. L’animation vous rend ainsi capable d’amener des connaissances supplémentaires. Les bonnes pratiques sont dans la natures…
Le but d’une animation de leurre est donc de simuler la nage maladroite d’un poisson blessé. Il convient donc de varier ses animations : court/long, rapide/lent, des tirées et des relâchers, des moments d’arrêt, des changements dans la hauteur et la position de la canne. Et bien sûr de fréquents changements de leurre. Les animations et les changements de LS change en fonction des saisons, des hauteurs d’eau, des températures de l’eau, du reliefs, du temps, de la couleur de l’eau, des courants, de l’activité du poisson et l’heure de la journée.
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A tout moment, le pêcheur doit sentir son leurre, savoir où il est, et comment il nage. Il y a différents types d’animations que nous allons détailler ici.
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Chaque technique à sa raison d’être. La pêche verticale porte bien son nom puisque l’action principale a lieu dans la hauteur d’eau. La tirette quand à elle, peut se résumer à un enchaînement de déplacements sur le plan horizontal, tandis que l’action mort manié elle, s’effectue selon un angle de 45°. Alors, au lieu d’opposer les différentes, essayons plutôt de les regrouper en fonction de leurs actions. Il y aurait ainsi les horizontales, les verticales et les intermédiaires.
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A la tombée de la nuit ou au lever du jour (Ferrage immédiat). Durant ces périodes, les touches des Sandres peuvent aussi être d’une discrétion étonnante. Elles ressemblent plus à un accrochage du plomb dans les herbiers au fond qu’à une attaque de carnassiers. Donc, ferrage immédiat à la moindre résistance dans la ligne !
Le résultat d’une touche éclair comme les sandres en produisent parfois. Une fraction de seconde, et le leurre a été pris et soufflé. Heureusement, les sandres sont aussi les auteurs de touches très franches avec cette tape inimitable, qui à elle seule peut vous rendre fou de la pêche de ce poisson.
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Touche éclair, le leurre a été pris et soufflé, la caudale s’accroche au triple.
SANDRE: Linéaire ou verticale ?
Ces deux techniques diamétralement opposées dans leur approche peuvent fonctionner simultanément mais l’une prend souvent le pas sur l’autre. Sans tirer de conclusion hâtive on peut néanmoins dégager deux grandes tendances: la pêche en linéaire correspond bien pour battre de la bordure à la recherche de poissons actifs (par exemple tôt le matin ou tard le soir sur les plages et éboulis), alors que la verticale permet d’aller provoquer des poissons au repos à n’importe quel moment, et à insister sur des structures marquées qui tiennent les poissons.
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PECHE EN LINEAIRE: (lancer – ramener)
L’action en linéaire est à privilégier sur les postes marqués de grande surface tels que les plages, ainsi que pour la prospection à l’aveugle de grandes étendues, zones de courants forts, vastes étangs et sablières. Il est impératif que le fond y soit dégagé et relativement propre.
Cette action est particulièrement efficace quand le sandre occupe ses postes de chasse et analyse longuement le comportement d’une proie avant de l’attaquer. Elle peut se pratiquer sans difficultés par tous les pêcheurs du bord.
Important : Pour la pêche linéaire en raclant le fond le leurre souple doit évoluer parfaitement dans le sens de la pente et perpendiculairement à la rive. (la position de l’embarcation est très importante).
Plus le LS fait du Rolling, plus les gros carnassiers s’y intéressent. Autrement dit, il n’est pas nécessaire sur surplomber un leurre afin de le rendre le plus attractif possible. Par ailleurs, marquer des poses et des accélérations peut déclencher l’attaque dans certains cas. Cette technique concerne le brochet mais aussi le gros sandre dans la saison printemps, été.
Ci-joint schéma :
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Animation de base :
Cette pêche peut se pratiquer du bord ou en bateau de préférence et reste la plus connue des pêcheurs aux leurres souples, d’une profondeur variable. Toutes zones de pêche.
Saisons : été, printemps, automne, hiver.
L’action de pêche se déroule comme suit :
– Lancer le leurre au delà du poste à prospecter (canne haute parallèle au fil avec de petit coup de droite et de gauche).
– Le laisser descendre à la profondeur souhaitée.
– Commencer l’animation en imprimant des coups de poignets plus ou moins importants suivant l’activité des poissons et recommencer l’animation.
Il faut savoir que plus le poisson sera actif, plus il faudra pêcheur rapidement et avec des leurres très vibrants et le contraire s’y le poisson n’est pas mordeur.
Pendant toute l’animation, il est nécessaire de garder la bannière tendue afin de déceler les touches qui se produisent le plus souvent sur les relâcher.
Schéma de l’animation :
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1°) Animation technique :
Cette technique peut se pratiquer du bord ou en bateau de préférence, d’une profondeur entre 1 m et 13 m environ. Zone de plage ou rive à pente légère, avec le fond relativement propre.
Saisons : été, printemps, automne.
L’action de pêche se déroule comme suit :
– Lancer le leurre au delà du poste à prospecter ( canne haute parallèle au fil).
– Le laisser descendre au fond.
– Commencer l’animation en tirant le leurre (lever la canne vers vous) pour le faire décoller du fond de 20 à 30 cm environ et ensuite le laissé planer de sont propre poid en le laissant redescendre sur le fond (bannière tendue).
– Au moment ou le leurre touche le fond, le laissé quelques secondes immobile (bannière relâcher) pour permettre l’aspiration du leurre sans résistance par le poisson et recommencer l’animation.
Pendant toute l’animation, il est nécessaire qu’elle soit LENTE (l’animation peut-être modifiée en fonction des saisons et de l’activités du poissons).
Schéma de l’animation :
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2°) Animation technique :
Cette pêche peut se pratiquer du bord ou en bateau de préférence, d’une profondeur entre 1 m et 12 m environ, plutôt zone de plage avec le fond relativement propre.
Saisons : été, printemps, automne, hiver.
L’action de pêche se déroule comme suit :
– Lancer le leurre au delà du poste à prospecter (canne haute parallèle au fil).
– Le laisser descendre au fond.
– Commencer l’animation (lever la canne très lentement vers vous) en faisant racler le leurre sur le fond avec quelques arrêts de 3 secondes environ (bannière relâcher) pour permettre l’aspiration du leurre sans résistance par le poisson et recommencer l’animation.
Pendant toute l’animation, il est nécessaire qu’elle soit TRES LENTE (l’animation peut-être modifiée en fonction des saisons et de l’activités du poissons).
Schéma de l’animation :
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3°) Animation technique :
Cette pêche peut se pratiquer du bord ou en bateau de préférence, d’une profondeur entre 1m et 12 m, plutôt zone de plage avec le fond relativement propre.
Saison : été, printemps, automne.
L’action de pêche se déroule comme suit :
– Lancer le leurre au delà du poste à prospecter (canne basse perpendiculaire au fil).
– Le laisser descendre au fond.
– (canne basse perpendiculaire au fil) Commencer l’animation en moulinant un a deux tours de moulinet en rapprochant la canne vers le leurre immobile posé au fond et ensuite tirer très lentement le leurre avec la canne en raclant le fond, puis 2 a 3 secondes d’arrêts (bannière relâcher) pour permettre l’aspiration du leurre sans résistance par le poisson et recommencer l’animation.
Pendant toute l’animation, il est nécessaire qu’elle soit TRES LENTE (l’animation peut-être modifiée en fonction des saisons et de l’activités du poissons).
Shéma de l’animation:
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PECHE A LA VERTICALE
L’action verticale fait merveille sur toutes les zones profondes, jusqu’à 25 m en lac, mais également sur tous les postes très encombrés comme les amas de branches ou arbres noyés. Cette action est plus facile à mettre en œuvre pour les pêcheurs possédant une embarcation.
Lorsque le sandre est peu mordeur et passe le plus clair de son temps sur son poste de repos, un leurre travaillé horizontalement ne reste que quelques secondes dans son champ de vision. Dans ces conditions, il lui est difficile de se saisir d’un leurre ramené à vive allure. Mais si au contraire, une proie, connue ou non, reste constamment dans son territoire, monte et redescend d’une façon répétitive, il finira par l’attaquer même s’il n’est pas tenaillé par la faim.
Le leurre souple avec tête plombée représente le mieux l’action verticale. Cette action plus ou moins circulaire est obtenue à l’aide de la pointe du scion, il convient de répéter longuement ces différentes phases et de passer et repasser sur la zone choisie.
Cette pêche se pratique presque exclusivement depuis un bateau car il faut pouvoir surplomber le poste de pêche en permanence. Les spécialistes se servent d’échosondeur et d’un GPS pour suivre le tracé.
A l’aide du moteur électrique à vitesse très lente ou le moteur électrique à l’arrêt en donnant par moment quelques accélérations pour donner une impulsion au LS. L’embarcation doit être toujours en mouvement pour prospecter différentes profondeurs et d’endroits pour trouver le Sandre.
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Pêche itinérante à la verticale :
Ci-joint schéma : Parcours de prospection.
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Une fois sur le poste de pêche, il suffit de faire descendre le leurre souple sur le poste supposé des carnassiers et de commencer l’animation suivante :
Saisons : printemps, été, automne, hiver de préférence.
L’action de pêche se déroule comme suit :
– Faire descendre le leurre sur le fond.
– Relevé lentement la canne de 5 à 50 cm, suivant le degré d’activité des poissons
– Maintient de la canne en position relevée (environ 10 cm de la surface de l’eau) pendant quelques secondes en tirant le canne très lentement horizontalement de gauche à droite.
– Puis redescendre celui-ci très lentement afin de le faire reposer au fond en douceur.
Pendant toute l’animation, il est nécessaire qu’elle soit TRES LENTE (l’animation peut-être modifiée en fonction des saisons et de l’activités du poissons).
Schéma d’animation:
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Animation technique :
Après le premier pausé du leurre souple (pour avoir une indication du fond) et avec de la pratique. Pour obtenir de meilleurs résultats, il devient possible d’animer le leurre souple sans le reposer sur le fond entre chaque animation, ce qui est préférable.
Ne pas toucher le fond. En verticale, quand nous pêchons dans ces conditions, je fais le plus minimaliste possible en utilisant la force des éléments comme le courant. Le One up Shad se prête bien à cet effet , le plus difficile est de parvenir à faire évoluer le leurre souple au plus prés du fond sans le toucher. J’ai remarqué que tout contact fait fuir les gros sandres. Laisser le leurre souple immobile très prés du fond peut-être aussi très efficace, en donnant de temps en temps quelques accélérations au moteur électrique pour donner une impulsion au LS. Plus exactement faire évoluer le leurre entre dix et trente centimètres au-dessus du fond et assurer les dérives qui déterminent la vitesse d’évolution du leurre sous l’eau. Il faut être très concentré car le fond n’est pas régulier et si le leurre remonte trop, il ne pêche pas. A la moindre traction, ou mouvement au bout de canne, il faut ferrer !.
Schéma d’animation:
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PECHE EN DIAGONALE
Dans certaines cas la diagonale peut se révéler supérieure à la verticale et déclenche la touche des beaux poissons. L’approche un peu différente peut se réaliser de deux manières : soit en diminuant le poids de la plombée tout en conservant la même vitesse de déplacement du bateau (idéal pour les gros sandres), soit en conservant la même plombée et en augmentant la vitesse de déplacement du bateau.
Dans les deux cas, il est nécessaire d’allonger la ligne pour pouvoir maintenir le montage au contact du fond. Le leurre évolue ainsi en diagonale à environ 20 m du bateau. Il est animé par de longues tirées toujours suivies d’un arrêt canne tendue qui permet au leurre de reprendre par lui-même le contact avec le fond. En diagonale, malgré les tirées de grandes amplitudes, le montage ne décolle presque pas et évolue davantage paralèllement au fond. Un shad d’environ 15 cm peut également être utilisé avec beaucoup de succés pour cette technique qui peut s’apparenter à une pêche linéaire contrôlée par le bateau. Dans des conditions de grand vent, il est parfois impossible de se stabiliser sur un poste car le vent fait office de moteur et pousse le bateau en dérive permanente. Dans ce cas, la pêche en diagonale est la technique à être efficace.
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LA TECHTONIK, pour faire danser les shads.
La technique est simple et déconcertante ; les lancers sont réalisés en éventail autour du bateau de façon à traverser de part en part les plateaux, de longer les tombants, de recouper les cassures,… en quelque sorte de balayer large toute la zone propice. Une fois le montage arrivé sur le fond ligne tendue, l’animation, canne basse ou positionnée à 45° , consiste à faire un (ou maximum deux) tour de manivelle ultra rapide en stoppant brusquement le mouvement. Canne immobile, la ligne tendue se déplace et reprend rapidement contact avec le fond, pour à nouveau subir une accélération sous l’effet d’un brusque et rapide tour de manivelle qui sera répété sur toute la distance de prospection. Cela rappel l’animation n°3 mais en plus rapide avec une prospection plus large et un gramme plus important.
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