Les postes en images et photos :
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POSTES A BROCHET (lacs, étangs et rivière) :
Ces arbres et branches entremêlés, offrent un repaire idéal aux brochets: là, dissimulés dans l’ombre des branches noyées, ils peuvent guetter leurs proies.
POSTES A SANDRE (lacs et étangs) :
Les zones de pêche fréquentés par le sandre sont aussi nombreux que variés.
la phrase d’Henri Limouzin : Le Sandre est partout où ce n’est pas comme ailleurs. Il s’agit alors de rechercher ces points où la rive n’est pas comme ailleurs et de bien regarder la topographie générale du paysage et de la berge pour deviner de quelle manière tout cela doit se prolonger sous l’eau : il est en effet très vraisemblable qu’un vallonnement, un promontoire, une petite falaise, un profil affouillé, un éboulement, une plage, etc… soient de nature à constituer un relief subaquatique particulier.
Ensuite, il faut bien prendre certains risques – de bredouilles ou de casses – pour parvenir à une localisation exacte d’éventuels obstacle, mais surtout des points précis où les sandres montent car, parfois, tout se joue à quelques mètres près: en repérant bien les alignements vers des détails de la rive opposée et les distances de lancer, on grave tout cela pour longtemps dans sa mémoire!.
A la longue, et en opérant de cette manière sur des configurations variées, on réussit à se constituer une sélection de postes où l’on a le plus de chances de trouver les sandres et l’on apprend vite à déterminer lesquels sont les meilleurs suivant la saison, les conditions atmosphériques ou l’heure. Bien entendu, d’une part plus cette sélection est grande, plus on à la possibilité de choisir et d’autres part, plus la connaissance de chaque poste est précise, plus vite on comprend si les sandres y sont présents ou non, ce qui permet de poursuivre la pêche ou d’aller essayer ailleurs, selon les cas.
En bateau, pour pêcher plus ou moins au large que l’on parvient à localiser ces reliefs favorables et ces troncs d’arbres, souches ou roches redoutables mais précieux : plus que jamais il importe de prendre des repères précis dans le paysage environnemental afin de pouvoir les retrouver à coup sûr et sans tâtonner : c’est là plus qu’ailleurs que se situe la supériorité du pêcheur qui connaît son plan d’eau à fond.
En résumé, donc, et pour fixer les idées sans ambiguîté, on peut considérer comme particulièrement susceptibles de constituer un poste à sandre.
Les bons postes à sandre varient selon la saison. Ils sont corrélés avec la température de l’eau, la position du menu fretin qui constitue l’essentiel de la nourriture des carnassiers et la hauteur de l’eau. La période des amours lui fait quitter les profondeurs, pour rejoindre les hauts-fonds. Il y a aussi, avant, le repérage des zones à frayères, souvent en janvier… Après le frai, les mâles restent sur les frayères, dans certaines eaux jusqu’en mai…
C’est connu de tous les bons pêcheurs de sandres, affectionne les pierres, les cailloux, les graviers, le sable et la sabline, les rochers et enrochement situés sur les inégalités du lit des rivières ou des plans d’eau. On le trouve couramment dans les cassures, les fonds inégaux et irréguliers, les vallonnements, les fosses et les virages. Les ponts, les ruines d’anciens bâtiments, les routes, les murets de pierre, les haies, les arbres… toutes ces choses immergées dans les lacs artificiels sont d’excellents postes. Le sandre aime également les zones d’ombre. Cependant, par eau teinté ou trouble, il n’hésitera pas, probablement pour des raisons de nourriture, d’oxygène ou de fraîcheur et, bien sûr, pendant la période de reproduction, juste avant et après celle-ci, à se hasarder dans des couches d’eau peu profondes.
Il est évident que la connaissance du terrain est excessivement important. Il y a lieu de prendre des repères, chaque fois que cela est possible, quand les eaux sont naturellement ou artificiellement très basses.
Le poste est souvent d’une importance capitale. La bonne profondeur est corrélée fréquemment avec la saison. Quand les eaux se refroidissent, le sandre a tendance à prendre de la profondeur. A l’approche du printemps et parfois l’hiver, si les beaux jours réchauffent l’eau, on le rencontrera dans les hauts-fonds. Il suivra son garde-manger, trouvera une eau moins froide et commencera à repérer ses zones à frayères… Il n’est pas rare de trouver une forte concentration de poissons.
Mais de préférence les fonds durs et propre avec une eau légèrement teintée. L’aspect de l’eau est un très bon indicateur pour la présence du poisson.
Exemple : roches, sables, graviers, terre ou dépôts dur, souches, etc…
A éviter : les fonds mous et vaseux avec une eau très claire et très froide. Les espèces végétales indésirables en bordure de l’eau. C’est le cas de la RENOUEE du japon qui a été introduite. Elle menace la strate arborée. Les peupliers présentent également des inconvénients majeurs. Ces arbres, qui n’ont rien à faire dans une ripisylve, contributent à l’appauvrissement de la flore indigène. Les résineux se trouvent dans la même situation, mais en plus, ils forment un couvert végétal dense qui entraîne la diminution des plantes aquatiques, de la micro-faune et des poissons.
Comment reconnaître la nature du fond sous l’eau (bois, rochers, caillous, sables, vases, boues, herbiers…) au moment ou leurre souple touche le fond avec un peut de temps d’animations et d’expérience (canne très sensible et grammage approprié). et bien sur l’utilisation du sondeur.
Entrée de conche. Pêche en linéaire et verticale.
Zones immergées: succession de différents reliefs à faible pente (gros caillous, sables, petits caillous, souches, etc…). Pêche en linéaire.
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Zones immergées: fond à faible pente tapis de (petits caillous, sables, etc…). Pêche en linéaire.
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Zones immergées: succession de différents reliefs. Pêche en linéaire.
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